La Rose blanche est le nom d’un groupe d’étudiant·es qui a résisté aux nazis entre juillet 1942 et février 1943 en Allemagne, en distribuant des tracts dissidents au régime. Cette récupération est honteuse pour la mémoire collective, comme pour les familiers de celles et ceux qui ont enduré le nazisme. Le pire reste la manipulation qui va avec : ces groupes, qui font de la désinformation et relaient la propagande d’extrême-droite, osent usurper le nom de « La Rose blanche ». Un confusionnisme inacceptable, qui révèle à quel point l’extrême-droite veut se réapproprier l’Histoire, la manipuler pour atteindre ses objectifs politiques.